
Les cauchemars peuvent avoir plusieurs origines, mais lorsqu’ils se font particulièrement récurrents, il est important d’avoir des solutions pour les combattre.
En effet, savoir comment éviter les cauchemars aidera ceux qui en souffrent à retrouver le sommeil et à ne plus craindre d’aller au lit.
1. Déterminez l’origine des cauchemars
Pour combattre efficacement une pathologie ou un problème, il est important d’en trouver l’origine (dans la mesure où la cause ne vous est pas apparue spontanément) :
- Les cauchemars sont dus à un stress :
- permanent, parce que c’est dans votre nature.
- ponctuel, si vous avez des décisions particulièrement lourdes de conséquences à prendre ou des problèmes compliqués à gérer.
- consécutif à un choc (physique ou émotionnel).
- ancien, remontant par exemple à l’enfance ou ayant une origine transgénérationnelle.
- Ils peuvent être liés à la prise de médicaments (certains entraînent ce type d’effets secondaires).
- Ils sont survenus lors d'une période de sevrage (arrêt de l’alcool notamment).
- Les cauchemars peuvent être rattachés à un événement particulier tel qu’un épuisement physique ou psychique, un changement de climat...
2. Traitez l’origine des cauchemars
Autant que faire se peut, traitez les cauchemars à leur origine.
Cauchemars liés à un stress
Si les cauchemars sont dus à un stress, plusieurs solutions s’offrent à vous en fonction de sa cause :
- Stress permanent :
- Rendez-vous chez un sophrologue ou faites du yoga pour apprendre à mieux gérer votre stress
- Faites de temps à autre une cure de chlorure de magnésium.
- Stress ponctuel :
- S’il s’agit de prendre une décision, prenez Scléranthus en fleurs de Bach (élixir de Bach n° 28).
- S’il s’agit de problèmes compliqués à gérer, faites appel à des praticiens en PNL (programmation neuro-linguistique) qui pourront vous aider à tirer le meilleur parti de vos capacités de réflexion, de gestion et d’analyse.
- Stress post-traumatique : faites appel à un praticien pratiquant l’EMDR (eye movement desensitization and reprocesssing), suivez des séances d’hypnose ericksonienne ou faites un travail avec un biodécodeur (praticien en décodage biologique des maladies).
- Stress ancien :
- Faites appel à un psychologue ou un psychothérapeute (ou un pédopsychiatre pour les enfants).
- Tournez-vous vers un hypnothérapeute ou un biodécodeur.
- En fleurs de Bach, Rescue ou Star of Bethléem peuvent vous être d’un grand secours.
Bon à savoir : comptez en moyenne 50 € pour chaque séance avec les différents praticiens mentionnés, sachant que la plupart de ces méthodes fonctionnent également très bien chez les enfants.
Cauchemars liés à la prise de médicaments
- En cas de cauchemars liés à la prise de médicaments, lisez attentivement leur notice.
- Renseignez-vous également auprès de votre médecin ou de votre pharmacien pour trouver une alternative à ce traitement.
Remarque : de nombreux médicaments sont susceptibles de générer des cauchemars, par exemple le Singulair® pour traiter l’asthme, certains traitements anti-VIH et même certains anxiolytiques et somnifères.
Cauchemars liés à une période de sevrage
- Si vos cauchemars sont liés à une période de sevrage, ne baissez pas les bras et faites-vous aider par des spécialistes dans des centres ou par un médecin addictologue. Ils pourront vous prendre en charge et tenir compte de vos cauchemars en plus de vos difficultés de sevrage.
- Renseignez-vous également sur internet sur des forums de personnes qui vivent ou ont vécu la même chose que vous pour vous aider à franchir ce cap.
Cauchemars liés à un événement particulier
- Identifiez l’événement à l’origine de vos cauchemars et faites en sorte de le régler au mieux.
- Dans la mesure du possible, prenez un peu de repos afin de lever le pied et cesser de vous épuiser.
- Là encore, participer à des séances de sophrologie ou de yoga pourrait vous aider.
3. Prévenez l'apparition des cauchemars
Si vous avez tendance à être sujet aux cauchemars, quelques précautions de base s’imposent :
- Évitez les films d’horreur ou les histoires susceptibles de vous angoisser, en particulier si vous êtes sensible. Inconsciemment, ces histoires peuvent resurgir pendant votre sommeil paradoxal.
- Pour les enfants qui sont facilement inquiets dans le noir, laissez une veilleuse allumée ou entrebâillez la porte avec la lumière du couloir allumée le temps qu’ils s’endorment.
- Pour les enfants un peu plus grands, il est possible de faire dessiner les monstres ou une représentation de ce que les enfants voient dans leurs cauchemars. En enfermant les dessins dans un tiroir ou dans une boîte « magique », l’enfant pourra se sentir plus en sécurité.
- Par ailleurs, il est possible de limiter les cauchemars en couchant les enfants à heure régulière, en leur lisant une histoire ou en les caressant doucement pour les aider à s’endormir.
4. Utilisez l'homéopathie contre les cauchemars
Le remède traditionnellement prescrit en homéopathie pour lutter contre les cauchemars est Stramonium. Ce remède homéopathique est particulièrement efficace chez les enfants :
- qui ont besoin d’une présence ou de lumière pour s’endormir ;
- qui grincent des dents en dormant ;
- qui ont tendance à avoir des terreurs nocturnes entraînant des cris ;
- qui se réveillent en pleine nuit et ne reconnaissent personne ;
- qui se calment avec la lumière et lorsqu’on les réconforte après qu’ils aient été complètement réveillés.
Dans ce type de situation, prendre Stramonium en 15 CH, le soir au coucher ou lors du réveil nocturne.
Par ailleurs, adaptez le remède à la situation (toujours en 15 CH, le soir au coucher) :
- Belladonna sera associé à Stramonium si les symptômes sont les mêmes et se manifestent en cas de fièvre.
- Gelsemium et Ignatia amara sont à recommander période de stress intense.
- Kalium bromatum sera indiqué si l’enfant grince des dents et crie, mais reste inconsolable (il est difficile de le réveiller complètement). Ces enfants ont tendance à constamment agiter les mains.
- Kalium phosphoricum convient aux enfants qui parlent et crient pendant leur sommeil. Chez eux, les cauchemars ont pour origine un surmenage intellectuel.
- Hyoscyamus niger devra être donné aux enfants dont les cauchemars sont déclenchés par de la peur ou une excitation (ce sont ces enfants qui doivent être prémunis de la télévision le soir). Ils ont tendance à parler en dormant et à avoir des hallucinations (pas de rapport évident, mais ces enfants ont tendance à être d’une jalousie maladive).
- Silicea conviendra aux enfants dont le sommeil est très agité et chez ceux qui font du somnambulisme. Chez ces enfants anxieux, les cauchemars sont fréquents, nombreux et entraînent un réveil en sursaut. Ils se calment lorsqu’ils sont couverts.
- Tarentula sera donné aux enfants au sommeil agité (et par ailleurs hyperactifs) faisant des mouvements de balancier pour arriver à s’endormir.
- Zincum metallicum est indiqué chez les enfants qui grincent des dents, crient et agitent les jambes en dormant.
5. Calmez les cauchemars avec la phytothérapie
S’il n’y avait qu’une plante à recommander pour éviter les cauchemars, se serait l’Escholtzia.
- Prenez de deux à trois gélules dosées à 240 mg le soir au coucher (chez les enfants à partir de 6 ans seulement).
- Vous pouvez également réaliser des décoctions de fleurs (parties aériennes) d’Escholtzia en laissant bouillir 10 g par tasse (125 ml) pendant 4 minutes puis en laissant infuser 10 minutes. Prenez une tasse une demi-heure avant d’aller au lit.
Néanmoins, la tisane d'Eschscholzia étant particulièrement amère, outre les gélules vous pouvez opter pour un extrait liquide, une teinture mère ou un extrait glycériné à raison de : 40 gouttes dans un peu d'eau une heure avant d'aller au lit et au moment du coucher, ou 40 gouttes dans un peu d'eau au moment du coucher et au moment du réveil (préparez votre verre à l'avance).
Remarque : cette plante est déconseillée chez les femmes enceintes ou allaitantes.
En infusion, la passiflore peut également calmer l’anxiété.
- Laissez infuser 20 g de fleurs de passiflore dans 1 litre d’eau pendant un quart d’heure.
- Prenez une tasse une demi-heure avant d’aller au lit.
6. Luttez contre les cauchemars avec l'aromathérapie
- Plusieurs huiles essentielles (HE) sont intéressantes pour lutter contre les cauchemars, en diffusion pendant un petit quart d’heure avant d’aller au lit :
- l’HE de Lavande vraie (Lavandula angustifolia ou officinalis) ou à défaut celle de lavandin ;
- l’HE de Néroli ;
- l’HE de Bois de santal ;
- l’HE de Pin de Patagonie associée à deux fois plus d’HE de Bois de rose ;
- l’HE de Mandarine jaune ou rouge (apaisante et pour favoriser un sommeil réparateur ;
- l’HE d’Ylang-ylang.
- Pour les enfants :
- Réalisez un mélange avec 1 goutte d’HE d’Angélique et 1 goutte d’HE de Petitgrain bigarade. Appliquez-le en massage doux sur le plexus solaire le soir au coucher pendant deux semaines :
- Prendre une cuillerée à soupe d’hydrolat de verveine citronnée (équilibrant du système nerveux) dans un demi-verre d’eau avant le coucher.
- Chez l’adulte :
- Mélangez 1 goutte de chacune des HE suivantes : Camomille romaine, Marjolaine à coquille, Ravintsara.
- Appliquez cette préparation sur le plexus solaire le soir au coucher pendant deux semaines.
- Une autre possibilité :
- Réalisez une préparation avec 2 ml d’HE de Pin de Patagonie, 4 ml d’HE de Bois de rose, 15 ml d’huile végétale de noisette.
- Appliquez 3 gouttes de ce mélange sur le plexus solaire, la voûte plantaire ou la colonne vertébrale.
- Dernière possibilité :
- Dans un flacon de 15 ml, mélangez 1 ml d’HE de petit grain bigaradier et d’HE de lavande vraie, 0,5 ml d’HE de ravinstara et d’HE de ledon du Groenland (Ledum Groenlandicum) et 15 ml d’huile végétale d’amande douce.
- Appliquez cette synergie en massage au niveau du plexus solaire et de l’intérieur des poignets environ 30 min avant le coucher.
7. Prenez des compléments alimentaires
Parmi les compléments alimentaires intéressants pour aider à éviter les cauchemars citons ceux qui traitent l’anxiété :
- l’Aluminium (en infimes quantités) qu’on trouvera dans l’eau, le sel, la farine, les champignons, les légumes verts, les produits laitiers...
- le Lithium qu’on trouve dans les algues, poissons, les crustacés, les céréales complètes ou encore dans la betterave (il existe sous forme d’ampoules : une ampoule à garder quelques minutes sous la langue un jour sur trois) ;
- le Magnésium (sous forme de chlorure de Magnésium, d’ampoules ou de gélules, en prendre 300 mg par jour maximum), présent dans les légumineuses, les légumes à feuilles de couleur vert foncé, les graines, les noix, le chocolat et la banane ;
- le Zinc (sous forme de gélules ou d’ampoules), qu’on retrouve surtout dans les huîtres, mais également dans les noix, les légumineuses, les céréales entières et les viandes.
Côté vitamines, celles à privilégier seront :
- la vitamine B1 (thiamine, à raison de 1 à 1,6 mg par jour) qu’on trouve dans la viande de porc, le foie et les rognons, les produits laitiers, le jaune d’œuf, la levure de bière, les céréales, les légumes secs, les fruits frais, les noix... Faites en sorte d’éviter les cuissons prolongées pour ne pas la détruire.
- la vitamine B2 (riboflavine ou colorant E101, à raison de 1,6 mg par jour pour un adulte) présente dans plus ou moins les mêmes aliments que la B1, mais également dans les poissons gras, le cacao, les champignons, la charcuterie, le pain complet, les épinards, les endives, les pissenlits... Elle résiste mieux à la chaleur que la thiamine, en revanche elle est sensible à la lumière.